[SECURITE] - Mobilisation contre le harcèlement 

 Lundi 14 octobre, salle Victor Leducq, la ville dans le cadre de son Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), a fait appel à la Compagnie Acaly afin de présenter un spectacle-débat autour de la prévention du harcèlement scolaire auprès d’élèves de 6ème de l’institution Saint Charles et de Jacques Cartier.

 Cinq classes étaient présentes pour assister aux deux représentations de la pièce « Seul », de la Compagnie Acaly ; un spectacle interactif suivi d’un débat avec les jeunes spectateurs, qui aborde tous les aspects du harcèlement. Baisse de l’estime de soi, insomnies, peurs intenses,… le harcèlement, qu’il soit mental, moral, ou psychologique, constitue une réalité insidieuse qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale des individus qui en sont victimes. En effet, les impacts du harcèlement sur le bien-être émotionnel et psychologique sont multiples et peuvent être profonds, allant de troubles de l’anxiété à des traumatismes psychologiques durables. C’est tout le sens de cette pièce de théâtre qui a su susciter beaucoup d’émotion auprès des élèves qui se sont montrés très concernés par le sujet. En effet, par la mise en scène d’un jeu, les comédiens ont révélé que 98% d’entre eux avaient déjà été témoins ou victimes d’injures ou de brimades.

 Parallèlement à cette représentation, toujours à l’initiative du CLSPD, la Compagnie forme un groupe de 20 élèves volontaires de 5ème et 4ème au collège Victor Hugo pour endosser l’habit d’ambassadeur contre le harcèlement au sein de leur établissement. A l’issue de cinq formations de trois heures sous forme de stages de théâtre, durant les mois d’octobre et de novembre, les jeunes vont pouvoir s’approprier les messages et construire des saynètes sur la thématique du harcèlement qu’ils pourront rejouer devant leurs camarades. De façon pérenne, ces ambassadeurs sensibiliseront leur entourage au phénomène et pourront repérer les signes du harcèlement ou les élèves en souffrance qui ne disent rien.

SOURCE: VILLE DE CHAUNY